Black And White Modern Creative Portfolio Presentation
1/ Benn Niarr, c’est un egotrip qui pousse à réfléchir sur la nécessité hip-hop de faire vrai avec des clins d’oeil en refrain aux fiefs des artistes. |
2/ Li Guddi Gui Mour est une reprise par l’instrumental et la thématique du morceau éponyme de 2001. C’est surtout un narratif exhaustif sans détour, en tri pass métrique, des faits sous le discret manteau sombre de la nuit. 3/Avec Keyti au refrain, Xibaaru Underground, titre fétiche du premier album revient. Dans cet opus Julio, Ada, Meuz ont été mordants avec ceux qui souillent le rap par des formats inappropriés. Plus le temps de leur faire lire l’heure. Awma time wax la lo xam 4/ Life in da Jungle: Alors qu’on s’attendait à une plainte des hommes de tenue, le morceau nous présente la société comme la vraie jungle. La lutte pour la survie a tué tout humanisme non sans faire de nos quotidiens un pathétique déroulé de vices au refrain de requiem 5/ DGDG: Parfaitement dans la thématique de l’ancienne version, ce morceau étale toute la misère sociale aujourd’hui plus prégnante parce qu’entretenue par un système qui ne laisse aucun choix aux jeunes et leur confisque le destin en mettant l’enfer dans les rêves. 6/ Paketass: C’est la copie textuelle de l’ancienne version. Ada reprend les couplets de Iba et Meuz ceux de Bibson. La prison revenue au devant de l’actualité; il fallait faire réviser ce morceau, le premier du rap à être énoncé derrière les barreaux 7/ Daaray tarbiya est la découverte de l’album. Le seul morceau qui n’est pas une reprise avec les refrains confiés à l’instrumental pour parcourir les rudes épreuves et savantes émulations de l’école de la vie. De vrais xibaar venus de l’underground qui font flipper. 8/ À l’ère du souverainisme et du retour à la terre, il est évident que le message de Kara Dindi soit actualisé. En fait Rapadio a été à l’avant garde de ce combat comme nous le rappellent superbement nos quatre artistes de la nouvelle génération. 9/ Soldarou Mbedd, morceau éponyme du deuxième album de Rapadio, est un pacte militaire des membres autour des idéaux du hip-hop devant un public venu témoigner de la fidélité du message de la rue. En 2001, Rapadio avait promis de ne pas trahir son public, aujourd’hui ses héritiers, devenus icônes du hip-hop reprennent la promesse tel un serment militaire. 10/ Benenn Millenium: Le son de la dénonciation des dérives du net favorisées par la démission des parents de l’éducation des enfants. À la suite de l’ancienne version plus englobante, l’œil inquiet de l’artiste s’intéresse de près à ce qui se passe sur la toile. 11/ Sans doute le morceau le plus dansant de l’album mais le plus piquant. Des mesures qui ironisent, contestent, tournent en dérision le mbalax; musique encore sous intelligente. Le son n’épargne pas les rappeurs qui, faute d’inspiration, ne font pas mieux que les mbalaxmen. Iba donne sa voix au refrain 12/ Tewal Real hip-hop. Le morceau démarre par le punch vocal de Daddy Bibson qui tient le refrain avec Gun Mor et se clôt sur une anaphore délirant de Julio. Meuz et Ada ont été à la hauteur pour donner au hard core ses titres de noblesse. 13/ C’est le morceau d’au revoir avec un refrain engagé. Un chorus déterminé qui fait assumer aux artistes tout l’héritage de Rapadio. |